Islande 2016
Mardi 26 juillet
Après 4 jours de route, nous voilà enfin au Danemark sur le port d'Hirtshals, dans la file d'embarquement du ferry. L'heure du départ tant attendue depuis de longs mois est proche. Le terrain vague sur lequel nous sommes stationnés tient du salon du véhicule de loisirs. Tout ce qui se fait en matière d'aménagement est réuni ici. Pour tromper le temps, chacun y va de son tour de parking pour voir: "Comment il a fait?!...", "C'est quoi çà?!"…
Ca y est on avance! Là bas notre bateau vient d'ouvrir sa large gueule pour engloutir sa ration d'automobiles. Réception des cabines, et direction le pont pour l'appareillage.
Pas de sirènes pour annoncer le départ, mais juste les amarres qui se détendent. Le bateau se détache du quai...c'est parti pour 2 jours de mer.
Ce matin, pile-poil à l'heure du petit déjeuner, la côte de Muckle-Flugga, l'îlot le plus au nord des Shetland, défile devant les fenêtres de la cafétéria. Maîtrise du timing!
La journée s'étire doucement. En fin d'après-midi courte escale aux îles Féroé pour décharger du fret. Le plafond est bas, c'est froid et il bruine.
Dans le port, c'est jour d'entrainement pour les "6 avec barreur".
Nous repartons pour la dernière ligne droite vers notre destination finale.
A 8 heures tout le monde sur le pont pour la remontée du fjord de Seydisfjordur. Le froid, les embruns et les névés nous souhaitent la bienvenue, histoire de nous rappeler que nous sommes bien au nord.
Débarquement sans formalités. Direction Egilsstadir pour le change et les courses. Une fois parés, nous pouvons entamer notre tour d'Islande! 25 km après Egilsstadir, arrêt pique-nique prés de notre première cascade...impressionnant! :-) :-)
Nous suivons la "gravel road" 917 jusqu'à Vopnafjordur, où nous nous installons au camping. Il n'y a personne, pas de bureau de réception, nous doutons un peu! Sommes nous bien au camping? Nous finissons par comprendre le système: s'il n'y a personne, tu t'installes et quelqu'un viendra!!...C'est tout! L'avantage c'est que l'on est pas tenu par un horaire pour pouvoir arriver et repartir. Premier contact avec les sanitaires qui s'avéreront les trois quart du temps sous dimensionnés par rapport à la capacité des campings.
En cette fin d'après-midi, montage de notre premier campement, organisation des nos "campmobile" et préparation de la journée du lendemain.
Après le repas du soir, promenade dans la ville déserte...avec 10°, il n'y a que les touristes pour sortir.
C'est à 23h en allant nous coucher, que nous réalisons pleinement qu'il fait encore jour!
Par la 85, nous rejoignons le "Jokulsargljufur National Park" où nous avons prévu une ou deux balades histoire de nous dérouiller les gambettes, après tant de jours de voiture et de bateau.
Mise en jambe par la visite de Asbirgy Cliffs, falaise en forme de fer à cheval qui fait penser au cirque de Gavarnie.
Via la F862, nous rejoignons le site de Hljodaklettar, où nous cheminerons 3 heures durant le long de la rivière Jokulsa, dans un décor de roches basaltiques. A mi parcours, nous montons au "sommet" rougit par l'oxyde de fer et nuancé de jaune.
Nous terminerons notre journée par les chutes de Dettifoss.
La puissance de l'eau . 45m de haut, 100m de large, 400m3/s, que d'eau, que d'eau!... Bon on ira pas tâter pour sentir si l'eau est fraîche!
Direction Reykjahlid sur les bord du lac Myvatn. Le camping au bord de l'eau étant pris d'assaut, nous allons à l'autre un peu plus loin, où finalement nous sommes installés en hauteur et bénéficions d'une belle vue sur le lac.
Samedi 30 juillet
Ce matin, séance inhalations dans les solfatares de Hverir. Par moment, progression en apnée dans les fumeroles odorantes, que rabat vers nous le vent. Les panaches les plus importants proviennent de cheminées, d'où ils fusent sous pression dans un vacarme assourdissant. Des allées balisées par des cordages, nous guident au travers de marmites bouillonnantes de boues grises, et de rus qui s'en écoulent. Par endroits, le sol est plaqué de taches de souffre.
Pour avoir une vue d'ensemble du site, nous effectuons la petite boucle qui nous mène sur la crête du Namafjall. De ce promontoire, nous avons aussi la vue sur le lac Myvatn et le cratère du Krafla.
Le reste de notre après-midi est consacré à faire le tour du tout jeune champ de lave de Leirhnjukur, au pied du Krafla. Immense masse noire encore fumante par endroits, et qui s'étend sur presque 20 km.
Au travers de la lave!
Avant de retourner au camping, halte aux bains de Myvatn pour une trempette relaxante.
Longeant le cours de la Jokulsa, nous nous dirigeons vers Askja où nous comptons passer la nuit après la balade au lac Viti.
Nous entrons dans la réserve naturelle de Herdubreid, et franchissons notre premier gué. Pour les néophytes, la manière d'appréhender la chose est indiquée sur un panneau confectionné par les Rangers. Peu d'eau, courant faible, il est facile.
Au suivant, plus conséquent, nous guidons un jeune couple avec un 4x4 de location. Ils attendaient depuis un petit moment une âme charitable.
Pique-nique prés du refuge du Herdubreid au pied du sommet éponyme.
Quelques kilomètres avant Askja, nous décidons de partir en direction de la source de la Jokulsa au pied du Kverkjokull. Nous pourrons camper là-bas.
Michel, déjà venu en 2009, retrouve avec plaisir la grotte de glace où nait le cours d'eau. Pour notre part, c'est la première fois que nous nous trouvons devant un glacier, et nous nous sentons petits, petits… C'est une montagne qui se dresse devant nous!
Source de la Jokulsa
Finalement, comme il est tôt, nous allons jeter l'ancre à Askja comme prévu initialement..
Depuis le camping, la F894 nous même au parking d'où part la promenade vers les lacs de cratère Viti et Oskjuvatn. Cette piste circule en partie au milieu d'une coulée de lave d'un noir profond et aux formes déchiquetées . Pas très gai, d'autant plus que le plafond est bas, qu'il y a de la brune et des giboulées...Brrr!..Pour les photos on verra au retour.
Une fois stationnés pour partons pour moins d'une heure de marche. Le temps étant vite changeant en Islande, c'est par "grand beau" que nous débouchons sur les lacs. Contraste étonnant entre le blanc laiteux du Viti et le mirroir du Oskjuvatn, dans lequel se reflète la montagne alentour. Des courageux ont entrepris la descente très raide du cratère du Viti pour prendre un bain dans ses eaux chaudes.
Nous reprenons la piste direction le refuge de Nyidalur à 125 km de là, en suivant la F910. Nous mettrons 5h30 pour parcourir cette distance. Très roulante sur les trente premiers kilomètres, la piste louvoie ensuite interminablement dans les coulées de lave. C'est long, mais pas monotone, le chauffeur a de quoi faire! Nous traversons un paysage "lunaire" tout en nuances de gris, avec des lichens pour seule végétation. Ici c'est un concentré de formes de cristallisation de la lave: forme de carapace de tortue, de pavé, de bouse de vache…
A mi parcours nous croisons 3 véhicules, les seuls de tout le trajet. Comme il s'est mis à pleuvoir sérieusement, nous nous contentons d'un bonjour depuis nos voitures.
Nous finissons par nous extraire de la 910 pour rejoindre le refuge de Nyidalur.
Très longue journée aujourd'hui!...Douche, manger, dodo...Clic!!!
D'après les divers guides, Nyidalur est décrit comme un des endroits les plus froid d'Islande même en été. Nous pouvons confirmer car la nuit fût fraiche et toutes les couvertures employées. A 7h30, 3°C. Ce matin nous prenons notre temps. Nous allons monter vers Husavik voir les baleines. La piste F26 que nous allons emprunter semble roulante et ne devrait pas poser de problème, c'est quand même un axe important au milieu du pays. Roulante, ok, mais avec de grandes portions de tôle ondulée. Les mécaniques sont copieusement secouées. Sur le parcours, nous dépassons un groupe de cycliste à la peine sur ce revêtement, et en recherche constante de la trajectoire la moins "orangina".
Arrêt photos à la cascade Hrfnabjargafoss, n'étant pas mentionnée sur les cartes nous y sommes seuls! Aldeyarfoss 3 km plus loin, nous fait découvrir nos premières grandes orgues basaltiques.
La saturation du parking des chutes de Godafoss ne nous incite pas à l'arrêt. Nous verrons au retour.
Husavik
Direction le port pour savoir à partir de quelle heure le lendemain nous pourrons aller voir les baleines. Départ de l'ultime tour de la journée dans 20mn! Allez on y va! Et nous voilà harnachés dans nos combinaisons, prêts à affronter les flots de l'Atlantique Nord.
Nous apercevrons les cétacés par trois fois. Difficile de les photographier ils ne prennent pas la pause! :-)
Retour au port. ...Bon...On l'a fait!...
Mercredi 3 août
Nous allons entamer notre descente vers le site de Landmannalaugar via Akuréri, Laugafell, et Nyidalur.
Courses à Husavik.
"Fish and chips" à Akuréri, et plein à la station de la dernière chance (pas d'autres avant au moins 300 km).
Nous remontons la vallée de la rivière Eyjafjardara, dont le cours à l'approche de la montagne, se confond par endroit avec le tracé de la piste (F821). Nous prenons pied sur un plateau désertique, où seules quelques plaques de verdures éparses colorent le sol gris.
Arrivés au refuge, le froid et la pluie, ne découragent pas Michel et Cathy de prendre un bain dans le bassin d'eau chaude. Finalement, le soleil sort et il fait "chaud". Dommage j'aurai dû me laisser tenter.
La journée n'étant pas très avancée, nous poussons jusqu'au refuge de Nyidalur.
Nyidalur nous gratifie encore une fois d'un réveil vivifiant. Il a même neigé sur les contreforts du Tungnafellsjökull tout proche.
C'est après-midi nous serons enfin à Landmannalaugar, dans la réserve naturelle de Fjallabak pour le plus grand bonheur de Michel, tant le site lui a laisser un agréable souvenir lors de son précédent séjour. Les reliefs, les couleurs, la quiétude, les balades, il est intarissable.
Nous suivons la piste F26 qui se déroule au milieu de grandes étendues désertiques, entre les glaciers Vatnajökull et Hofsjökull. A l'approche du lac Thorisvatn, au loin se profilent les sommets multicolores de notre destination.
Une dernière piste de terre noire et nous y voilà.
Un électrochoc!
Michel n'en croit pas ses yeux. Une forêt de tente et de "campmobile" occupent l'esplanade. Le long de l'accès, c'est la gare routière, les "bus" sont alignés en rang d'oignons. A pied, nous faisons un tour du camp pour chercher une place. Il est 16 heures et une file d'attente s'étire devant les sanitaires. Des groupes cherchent à se caser dans les espaces libres non sans quelque énervement. Quel bazar!...Nous ne resterons pas ici ce soir. Michel est dépité!...Quiétude?!...
Allez! Une bonne balade et tout ira mieux!
Nous voila partis pour une boucle qui nous mène sur le Brennisteinsalda d'où nous jouissons d'un panorama époustouflant sur les massifs alentour.
Réserve naturelle Fjallabak (Landmannalaugar)
De retour au camp, l'endroit c'est quelque peu vidé, les bus et bon nombres de "campmobile" sont partis. Mais tant pis nous camperons plus loin.
Par la F225, nous rejoignons le camping de Landmannahellir, qui a la surprenante particularité d'avoir les toilettes et les douches distantes de…400 m! Ces dernières étant attenantes aux gîtes équestres plus loin.
Sportif!...Non! Voiture! :-)
Après ces déserts de pierres, nous retrouvons la verdure des terres cultivées. Journée de liaison, vers les sites ultra touristiques de Geysir et Gullfoss.
A Geysir, il faut un peu jouer des coudes, pour se frayer une place dans la barrière des photographes, en attente du jaillissement du geyser. Le spectacle vaut bien cela.
Cascades de Gullfoss
Tout comme à Dettifoss, c'est le nuage d'embruns que l'on aperçoit au loin depuis la route. Les chutes s'écoulent en espalier . Nous nous insérons dans le trafic des visiteurs, vers le belvédère que nous atteignons trempés comme des soupes, avec la pluie qui c'est mise à tomber, et les embruns rabattus par le vent sur le chemin piétonnier.
Après nous être séchés et réchauffés dans la boutique du lieu, nous repartons en direction du refuge de Kerlingarfjöll.
Au passage, par la piste F335, nous allons voir le lac Hagavatn, dans lequel tombent les icebergs du glacier Langjökull . Du bout de la piste un promontoire nous donnera une vue imprenable sur le site. Une fois sur notre perchoir, d'icebergs tombant dans le lac, point. Le front du glacier se trouve maintenant à 300 m de là, et ce sont des ruisseaux qui alimentent l'étendue d'eau. Déception de Michel qui aurait voulu que nous voyons ce qu'il avait pu admirer en 2009.
En fin de journée, nous établissons notre résidence au camping de Kerlingarfjöll.
Ce matin beau soleil et températures clémentes. Nous voilà partis, longeant le torrent Asgardsa, en direction d'une source d'eau chaude. L'eau tapisse le lit de la rivière d'une couche de rouille. La source émerge de terre, sur la berge, par deux anciennes canalisations de captage aujourd'hui délabrées. Un bassin de fortune devait, ou doit, accueillir des baigneurs.
De retour au camping, nous profitons d'un ciel dégagé et d'un beau soleil pour nous installer afin de prendre le temps de pique-niquer. Au moins aujourd'hui ce ne sera pas en cherchant l'abri du vent et le moindre rayon de soleil.
Nous reprenons notre chemin par la F35 direction Blönduos.
Au passage arrêt à Hveravellir une des plus grandes zones géothermale d'Islande. Nous suivons le ponton de bois qui serpente au travers du site, entre les diverses résurgences bouillonnantes. Depuis notre arrivée, la petite piscine d'eau chaude s'est emplie de monde, difficile d'y glisser un orteil…ça va débordé!
Ce soir nous campons à Blönduos, qui est le terme de notre parcours "programmé". Il nous reste à peine plus d'une semaine avant le ferry. Nous allons poursuivre par le sud au gré des envies et des "lieux incontournables".
Lavage des véhicules dans une des aires mise gratuitement à disposition.
Dimanche 7 août
Les jours suivants, nous rejoignons Reykjavik en suivant la côte découpée des fjords de l'ouest, via Holmavik, Reykjanes, Stykksholmur, et Borganes d'où nous bifurquons vers Pingvellir.
A Pingvellir, nous finissons par trouver une place sur le parking bondé. L'endroit très réputé est une vrai fourmilière.
Nous déambulons dans cette plaine affaissée, située à la jonction des plaques eurasienne et nord-américaine. Les cicatrices de nombreuses failles marquent le paysage. Lieu chargé d'histoire pour les islandais, car c'est ici que fût fondé en 930 leur parlement, considéré comme étant le premier d'Europe.
Petit tour dans Reykjavik dont la façade de son emblématique église est livrée aux marteaux piqueurs, pour réfection de son revêtement. La simplicité de son intérieur contraste avec l'audace de l'extérieur. Comme dans nombres de villes traversées, nous retrouvons ici aussi des maisons aux toits et façades de tôle coloré.
Le temps pour nous de prendre un PV pour 30mn de dépassement de stationnement, nous filons au "Blue Lagoon" voir les horaires pour le lendemain.
...C'est l'usine là dedans!!!
Ce matin nous remballons le campement sous la pluie, et c'est prêt baignés que nous arrivons au Blue Lagoon. Il est 9h et déjà la file d'attente déborde du hall d'entrée. A notre tour en caisse , pas de place pour aujourd'hui tout est complet jusqu'à 22h. Il faut réserver impérativement par internet!!!... Demi tour... C'est de la folie! Vu le complexe en projet, la situation ne va pas s'améliorer...Sans remords.
Nous allons prendre notre petit déjeuner sur le port de Grindavik, dans un petit estaminet très sympathique à la décoration dédiée aux marins et à la pêche.
Pluie et vent sur la route de Vik. A la faveur d'éclaircies inespérées, nous pouvons contempler les cascades de Seljalandsfoss et Skogafoss.
Petit bonus, nous avons même le temps de nous balader jusqu'au pied du Solheimajökull, langue glacière toute proche de la route N1.
Fin de la récréation. Pluie et vent jusqu'à Vik. Il est tard, et vu le temps nous dînons au restaurant attenant à la station service. Tout le camping s'y est réfugié.
Couchage dans la voiture, la tente de toit était trop secouée.
Jeudi 11 août
Au réveil pas mieux que la veille. Nous n'irons pas sur la falaise de Dyrholaey.
Petit déjeuner à la cafétéria de la station service, plein de carburant et roule. Nous allons pousser jusqu'à Skaftafell... A ce train là, nous serons au ferry avec 3 jours d'avance!
A mi chemin, les hauteurs sur notre gauche semblent assez dégagées. Nous nous engageons sur la piste F206 qui même au site du Laki. En nous élevant, nous passons au dessus du mauvais temps. Notre route nous conduit au travers d'un paysage de lave noire et de végétation au vert presque fluo. Les cratères déchiquetés des volcans se succèdent tout au long de notre boucle. Les érruptions qui ont eu lieu ici en 1783, sont considérées comme la "pire catastrophe naturelle que le monde est connu".
Pique-nique à la Maison du Parc.
Le Laki
Ce soir camping au bord de la N1 à Kirkjubaejarklaustur (...Non! Non! Y pas de fautes!!...).
C'est dans des paysages semblables que ceux de la veille que nous allons aujourd'hui au lac Langisjor. Situé en fait à 10km à vol d'oiseau du Laki, aucune piste ne les relie. Nous devons effectuer un parcours en parallèle par la F208 et la F235. Nous accédons au lac par un désert de sable noir, dans le creux d'une vallée glacière.
Le lac Langjisjor
A notre retour dans la plaine, le ciel c'est enfin dégagé. Nous retournons sur Vik pour aller à Dyrholaey.
Cette fois nous quittons vraiment le sud du sud de l'île pour amorcer notre remontée vers le ferry.
Prochaine étape Skaftafell.
Par une belle journée ensoleillée, depuis la "Maison du Parc", nous effectuons la boucle qui nous mène à la cascade de Svartifoss, avec ses orgues basaltiques couleur ébène, et aux bergeries de Sel, si pittoresques avec leurs toits engazonnés. L'intérieur reconstitué du logis principal, donne une idée des conditions de vie de ses habitants.
Les bergeries de Sel
Installés au camping, nous profitons du beau temps pour aérer et sécher nos "campmobile".
"Ice day, to day!"
Premier arrêt au Kviarjökull, puis au Fjallsjökull et sa lagune glacière sur laquelle sont organisés des excursions en "zodiac". Un bâtiment en construction augure d'une prochaine exploitation intensive du site. A cette heure ci, l'endroit est peu fréquenté, nous savourons le calme.
Kviarjökull et le lac glacière de Fjallsjökull
Tout autre atmosphère quelques kilomètres plus loin à Jökulsarlon...C'est blindé!!..
Une noria de véhicules amphibies, de zodiac, promènent les visiteurs parmi les icebergs. Nous réservons notre "voyage" sur les flots pour le début d'après-midi. Pas de place avant. En attendant nous regardons dériver les glaçons…
Nous embarquons engoncés dans nos gilets de sauvetage pour le tour de la lagune. Spectacle magnifique. Incessant changement de couleur de la glace suivant notre position. Le silence, malgré le monde, quand le capitaine arrête son moteur.
Voilà un endroit qui ne vous laisse pas ...de glace!
Parmis les iceberg de Jökulsarlon
Direction Höfn où nous établissons notre campement.
Hôfn capitale de la langoustine paraît-il! En tout cas ces petites bêtes nous régalerons au diner.
Lundi 15 août
Temps pourri! Il pleut depuis 5 heures du matin et maintenant le vent s'en mêle.
A 6 heures un coup d'œil dehors...aie! aïe! aïe!..pas bon!!... Un répit à 7 heures, allez on y va on remballe! 30mn plus tard, trempés, nous sommes au volant. Pour le p'tit dèj. on verra plus tard.
Des 200 km qui nous séparent de Reydarfjôrdur, nous ne verrons rien des fjords. Le bord de la montagne, la route et les premières vagues en contre-bas c'est tout! Triste journée. Nous passerons 2 heures dans un café de Djupivogur à nous sécher et restaurer.
Avant Reydarfjördur, nous bifurquons sur la F936. La montée se fait dans la purée de pois (mais qu'est qu'on fait là?!...). Sur l'autre versant, le ciel s'éclaircit, la montagne retenant les entrées maritimes. La pluie cesse, nous décidons d'aller jusqu'à la cascade de Hengifoss pour finir cette journée de manière agréable.
Camping à Skipalaekur tout proche de Egilsstadir.
Pour notre dernière journée de vadrouille sur les pistes islandaises, nous allons voir le barrage de Karahnukurdam et son lac de retenue. Mis à part deux familles au barrage, nous ne croiserons personne sur ce vaste plateau balayé par le vent. C'est en quelque sorte les derniers moment de "solitude" avant de retrouver "le monde de tous les jours".
Par la piste F907, avant de rejoindre la nationale, arrêt pour photographier les maisons végétalisées au bord du lac Saenautavatn.
Retour à Skipalaekur pour le camping. Moins paisible que la veille suite à son annexion par deux groupes d'une vingtaines de randonneurs, venus prendre l'avion pour leur retour.
Lavage gratuit du véhicule (le top!), courses pour le trajet retour et les derniers cadeaux!
Nos randonneurs ont levés le camp comme une volée de moineaux, le calme est revenu...ainsi que la pluie. Pour plier bagage, nous patientons en attendant une accalmie qui ne viendra qu'en début d'après-midi.
Comme à l'aller, la route vers Seydisfjordur est dans les nuages, pas de petit coup d'œil nostalgique en arrière.
Le camping est déjà bondé en ce milieu d'après-midi. Petit tour de ville que nous n'avions pas pris le temps de voir à notre arrivée.
Seydisfjördur
Jeudi 18 août
Beau soleil sans nuages. On voudrait nous faire regretter de partir, que l'on ne s'y prendrait pas autrement! Allez, on dit que c'est pour nous rendre l'attente moins longue avant l'embarquement.
Ah! Ca avance!
Bye! Bye! Islande.